M. le rédacteur en chef de Chiens sans laisse

Monsieur, si  je me permets de vous écrire c'est pour deux raisons, la première vous donner mon avis sur l'école du chiot auquel vous avez consacré un reportage dans votre numéro d'octobre novembre, la seconde émettre quelques réserves sur la ligne éditoriale de votre revue.
Avant de critiquer le fond de la méthode naturelle Ortéga, j'aimerai faire une mise au point car il ne faut pas croire que vos lecteurs ont la mémoire courte.
D'abord il est dit que " 
Voila plus de 20 ans que J. Ortéga dans nos colonnes a initié ces classes pour chiots "
Pourtant dans TOP DOGS N°11 il écrit : " La hiérarchie doit être fixée au plus jeune âge par des interdits et l'obéissance aux ordres (marche en laisse, rappel...) " ce qui est en totale contradiction avec ce qu'il dit page 49 de votre revue " L'animal n'est jamais contraint, attaché, que ce soit avec la laisse… " peut-être considère-t-il les molosses comme des chiens à problèmes réfractaires à sa méthode ?  Ce n'est  pas à la seule contradiction  car en septembre 1999 il a écrit dans votre revue " C'est le collier simple relié à la laisse pour contraindre à une position "  Je ne continue pas les exemples vous en trouverez d'autres dans la rubrique la " Vérité est ailleurs " de mon futur site (il se trouve sur le CD-R joint)
Venons en maintenant à la critique de la méthode Ortéga :
M. Ortéga nous dit que sa méthode est éthologique car il n'y a pas de contrainte : comme si la mère louve ou chienne ne contrariait jamais ses petits ou comme si le chef de meute ne s'opposait jamais à ses subalternes, il semble confondre éthologie et marketting !
Pour M. Ortéga il n'existerait que deux méthodes la méthode virile brutale avec collier de force utilisée par des dresseurs tout puissant et la méthode Ortéga la méthode intelligente tout en finesse comme s'il fallait  passer du tout répression de la méthode 1900 au tout prévention des méthodes sans contrainte. Même si la récompense doit être privilégiée faut-il abandonner toute idée de sanction je ne le pense pas, même si cela fait plaisir au maître et permet de vendre des revues en défendant ces idées.