Dans le livre "Comprendre les besoins de son enfant" d'Aleta Solter la vision de l'usage des médicaments
est quelque peu différente:
"'L'incontinence nocturne et l'hyperactivité sont toutes deux la conséquence de tensions accumulées que l'enfant n'a pas extériorisées. Même si la prescription de médicaments se justifie dans le traitement de certains troubles neurologiques, on n'a pu prouver l'existence de tels troubles chez la majorité des enfants hyperactifs traités de cette manière. On a diagnostiqué de troubles neurologiques liés à l'hyperactivité que dans 5% des cas. [...] l'emploi de médicaments finit par laisser croire aux parents et aux enfants que l'hyperactivité est un dérèglement de nature organique. Même si la médication entraîne une diminution du sentiment de culpabilité, elle peut aussi enlever tout espoir de guérison et exercer ainsi une influence défavorable à long terme de ce type de traitement;"

A quoi servent donc les psychotropes vétérinaires ? Voici la réponse du D.Danten dans son livre : "Un vétérinaire en colère"
"Un animal qui a un caractère un peut trop dominateur [ ... ] S'expose à être puni ou abandonné [...] Les psychiatres qui s'emploient à soigner cette clientèle mal civilisé ont de plus en plus recours aux médicaments psychotropes comme le Prozac, le Valium pour endormir un malaise dont l'origine est une condition de vie et une dynamique relationnelle faussée au  départ"

Pourquoi les vétérinaires comportementalistes tiennent-ils malgré cela absolument à administre des
médicaments ? Voici peut-être un début d'explication.
Dans VSD n°1163 de décembre 1999
"Évidemment, cette mini révolution profite à d'autres. A commencer par les laboratoires pharmaceutiques, qui exploitent le fait qu'aucune sécurité sociale ne vienne fixer le prix des médicaments. Ainsi, quand une boite de soixante comprimés d'antidépresseur pour l'homme se vend 31 francs, il faut payer 90 francs les trente cachets pour animaux. Pourtant il s'agit de la même molécule !"